
Aoraki Mont Cook đ
AprĂšs Dunedin, nous continuons notre route vers la rĂ©gion Aoraki Mont Cook, le point culminant de la Nouvelle-ZĂ©lande, Ă 3 724m d’altitude.
Aujourd’hui, on vous emmĂšne avec nous pour revivre les 3 jours que nous avons passĂ©s vers le Mont Cook, le point culminant de la Nouvelle-ZĂ©lande.
Le Mont Cook, qu’est-ce que c’est ?
Mais d’abord, un peu d’histoire. Comme beaucoup d’endroits en Nouvelle-ZĂ©lande, cette montagne a une lĂ©gende derriĂšre elle, et Ă©tait nommĂ©e d’une autre façon avant que la Nouvelle-ZĂ©lande soit colonisĂ©e par les anglais.
Selon la lĂ©gende, Aoraki et ses trois frĂšres, fils de Rakinui, le PĂšre-Ciel, seraient descendus sur Terre pour faire un peu de canoĂ«. En heurtant un rĂ©cif, leur canoĂ« se renversent et ils dĂ©cident de monter sur celui-ci. Mais le vent glacial du sud les transforme en pierres. Le canoĂ« Ă©tant devenu l’Ăźle du Sud et Aoraki et ses frĂšres, les sommets des Alpes du Sud.
Ce sommet est plus connu aujourd’hui sous le nom de Mont Cook, selon l’explorateur James Cook, qui a Ă©tĂ© le premier EuropĂ©en Ă dĂ©couvrir la Nouvelle-ZĂ©lande. Mais ici, on le voit toujours nommĂ© par ses deux noms : Aoraki Mont Cook
Notre découverte
Jour 1 – Premier aperçu du Mont Cook
Retour au 30 janvier. Nous avons passĂ© la nuit sur un camping avec une superbe vue sur le Mont Cook. Dernier camping gratuit avant d’arriver au pied du point culminant de la Nouvelle-ZĂ©lande, nous avons apprĂ©ciĂ© la vue depuis l’extrĂ©mitĂ© du Lac Pukaki !

La route allant jusqu’au dĂ©part des ballades est trĂšs jolie, et on voit notre objectif se rapprocher de plus en plus.
Une fois arrivĂ©s, on se rend compte qu’en fait, le Mont Cook est encore drĂŽlement loin de nous. Effectivement, les alpinistes qui souhaitent s’y rendre n’ont pas le choix que de se faire dĂ©poser en hĂ©licoptĂšre, car l’approche Ă pied de cette montagne est bien trop longue.
On tente donc une premiĂšre balade pour se rapprocher, qui emmĂšne jusqu’au Lac Hooker. On peut voir sur ce lac des bouts du glacier qui se sont dĂ©tachĂ©s et qui flottent jusqu’Ă nous.
Jour 2 – Prendre de la hauteur
AprĂšs une nuit passĂ©e au pied des glaciers qui nous entourent, qu’on peut mĂȘme entendre craquer pendant la nuit, on part pour une plus grosse balade.
Aujourd’hui, on monte jusqu’Ă un refuge, 1000m de dĂ©nivelĂ©. Et on a trouvĂ© une vidĂ©o qui montre trĂšs bien cette ascension :
Alors on va quand mĂȘme reprendre quelques Ă©lĂ©ments. Le temps annoncĂ© pour aller au refuge et revenir est bien augmentĂ©. Il nous aura fallu 6 heures en tout.
Par contre, on confirme le vent (trĂšs) trĂšs fort en haut et les T° trĂšs froides, mĂȘme en Ă©tĂ© ! đ„¶
Jour 3 – Lac Tekapo
Notre sĂ©jour prĂšs du Mont Cook touche Ă sa fin. Mais avant, on prend le temps d’observer les lacs alentours, tous trĂšs bleus et magnifiques !
La rĂ©gion est Ă©galement une rĂ©serve internationale… pour son ciel (International Dark Sky Reserve) ! 4 300 km2 de l’Ăźle du Sud sont reconnus dans cette rĂ©serve, la plus grande du monde, et elle couvre presque toute la rĂ©gion du Mont Cook. La pollution lumineuse est quasi inexistante sur cette rĂ©serve et on peut observer un ciel magnifique. Malheureusement, le temps n’a pas Ă©tĂ© avec nous, et les nuits Ă©taient trĂšs nuageuses.

On se retrouve trĂšs bientĂŽt pour un article plus citadin !
3 rĂ©actions au sujet de « Aoraki Mont Cook đ »
coucou les loulous
encore une fois que de paysages magnifiques
bande de veinards
c est vraiment super beau
des gros bisous a tous les deux
philou
Je constate que le glacier du sommet du Mont Cook est maigrichon, ça va sans doute pas tenir longtemps. Vous avez bien fait d’aller le voir. Belles images en tout cas. Merci pour le reportage